Outre Mourad Mestiri, Mouadh Ben Zaïed est le nouveau président de la commission juridique de l’instance africaine.
La continuité a finalement pris le dessus sur le changement au terme des élections qu’ont tenues récemment l’IHF (Fédération internationale de handball) et la Cahb ( Confédération africaine de handball). Selon les médias étrangers, ces assises organisées par vidéo-conférence ( covid-19 oblige), dans des conditions jugées unanimement démocratiques et transparentes, ont été, encore une fois, un triomphe personnel pour MM. Hassen Moustafa et Mansouro Aremo qui ont été reconduits respectivement à la tête de ces deux instances. Verdict attendu et logique. Attendu, parce que les deux hommes s’y sont présentés… en solo, en l’absence de tout autre candidat. Logique, dans la mesure où MM. Moustafa et Aremo, leaders au-dessus de tout soupçon, sont à créditer d’un bilan positif, voire flatteur.
La Tunisie perce
De toute façon, le handball tunisien doit être le premier à s’en réjouir, non seulement parce qu’il entretient de solides relations avec ces deux organismes, mais aussi parce que ces élections lui ont aussitôt porté bonheur. En attestent les premières décisions qui nous sont fraîchement parvenues des QG de l’IHF (Suisse) et de la Cahb (Côte d’Ivoire), annonçant la reconduction du président de la Fthb, Mourad Mestiri, à la tête de la première zone africaine ( Tunisie, Algérie, Maroc, Libye, Mauritanie et Egypte), alors que Mouadh Ben Zaïed, membre fédéral, est resté solide au poste de membre de la commission juridique de la fédération internationale, tout en étant nommé patron de la même commission dépendant de la confédération africaine. Ces trois honneurs, qui échoient ensemble pour la première fois à notre pays, constituent une belle victoire pour la Tunisie et une marque d’estime pour ceux qui veillent sur ce sport dans nos murs.